Antoine Assalé Tiémoko et son mouvement à Yopougon
À Yopougon, Antoine Assalé Tiémoko a exhorté les Ivoiriens à défendre leur droit fondamental de choisir librement leurs dirigeants, appelant à une refondation nationale autour de la justice, de l’égalité et de la confiance. Une véritable marrée jaune a pris la place lors de ce meeting.
Yopougon, 26 avril 2025 (crocinfos.net)---Devant une foule nombreuse réunie à la place CP1 de la commune de Yopougon, Antoine Assalé Tiémoko, président de Aujourd’hui et Demain, la Côte d’Ivoire(ADCI), a livré un discours vibrant en faveur de la souveraineté populaire. « Laissez les Ivoiriens choisir librement leur dirigeant et qu'on ne leur impose aucun candidat », a-t-il lancé, dans une adresse marquée par l’émotion et l'engagement.
Un plaidoyer pour une Côte d’Ivoire nouvelle
Saluant la mobilisation citoyenne, symbole d'une aspiration profonde au changement, M. Antoine Assalé a dénoncé les décennies de crises politiques, d’injustices et de divisions ethniques. Il a plaidé pour une nation fondée non sur l’ethnie, mais sur les valeurs républicaines.
« Aujourd'hui, nous plantons une graine dans vos consciences, le plus fertile des sols », a-t-il affirmé.
Rendant hommage aux anciens chefs d’État, il a précisé que son combat se projetait résolument vers l’avenir : celui d’une Côte d’Ivoire réconciliée et tournée vers le progrès.
Il a dressé le bilan d’une jeunesse marginalisée, une justice instrumentalisée. Antoine Assalé a pointé l’effondrement des valeurs morales, la crise du système éducatif, la marginalisation de la jeunesse et l’instrumentalisation de la justice.
Évoquant le cas de l’enseignant Ghislain Dugarry, emprisonné pour avoir exercé son droit de grève, il a promis l’abrogation des lois liberticides. « Dans la Côte d’Ivoire des libertés, ces lois scélérates n'auront plus leur place », a-t-il assuré, sous les acclamations.
Restaurer la confiance nationale : Seize piliers pour une Côte d’Ivoire nouvelle
Déplorant la perte de confiance envers les institutions, il a insisté sur la nécessité d’un nouveau pacte social fondé sur la justice et l’équité :
« Depuis trente ans, l’ethnie et le clanisme dominent là où devraient prévaloir la nation et l’intérêt général », a-t-il martelé, appelant les citoyens à se mobiliser pour un avenir meilleur.
Une véritable marrée jaune pour apporter son soutien à M. Assalé.
Le mouvement ADCI a dévoilé les contours de son projet de société, centré sur la « Société de Confiance » : une nation où l’humain prime, où la justice est impartiale et où la transparence gouverne l’action publique.
ADCI propose une société inclusive, sans discrimination ethnique ni politique, prônant un accès équitable aux emplois publics et un partage juste des ressources nationales.
La corruption est érigée en ennemi public numéro un. ADCI promet des sanctions exemplaires et une gestion publique totalement transparente. Le mouvement prône également la suppression des institutions jugées coûteuses et inefficaces, pour bâtir un État léger, au service du peuple.
Au cœur du projet : la jeunesse. ADCI prévoit un système éducatif exigeant, protégé des ingérences politiques, et la valorisation de la formation professionnelle. Le mouvement s’engage également à protéger les terres et ressources nationales contre toute exploitation injuste.
Le programme d'ADCI repose sur seize axes majeurs, couvrant la sécurité, l'éducation, la santé, l’agriculture et la transparence administrative. « Ce n'est pas un rêve, c'est une nécessité vitale pour construire enfin une Côte d’Ivoire de justice, d'équité et de prospérité », conclut ADCI.
Avec Antoine Assalé Tiémoko et ADCI, l’espoir d'une nation réconciliée et libre renaît.
Charles Kpan