favicon
C R O C I N F O S

[Burkina Faso] Djibo attaquée par des terroristes, un dimanche noir marqué par huit attaques

[Burkina Faso] Djibo attaquée par des terroristes, un dimanche noir marqué par huit attaques

A titre d'illustration

Le Burkina Faso a vécu l’un de ses jours les plus sombres ce 11 mai, marqué par huit attaques terroristes simultanées. Djibo, épicentre du drame, a subi l’assaut le plus meurtrier depuis des mois.

Abidjan, le 12 mai 2025 (crocinfos.net)---Le Burkina Faso a été plongé dans l’horreur ce dimanche 11 mai, théâtre d’une série coordonnée d’attaques terroristes ayant visé plusieurs localités du pays. Huit assauts ont été recensés, dont celui de Djibo, dans la région du Sahel, s’est révélé d’une violence inédite.

Localisation de Djibo, au Burkina Faso


La ville martyre de Djibo, déjà assiégée depuis 2023, a été prise pour cible à l’aube par des combattants affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à al-Qaïda. L’attaque a duré plusieurs heures. Le détachement militaire y a été totalement submergé, détruit, puis pillé, selon des sources sécuritaires relayées par le journaliste Fernand Dédeh. Le bilan provisoire fait état de 126 morts, dont environ une centaine de soldats. Des moyens aériens de l’armée auraient également été touchés.

D'autres régions du pays ont été frappées par la violence jihadiste. À Sabcé, dans le Centre-Nord, le commissariat a été incendié, les commerces pillés.

D'autres régions du pays ont été frappées par la violence jihadiste. À Sabcé, dans le Centre-Nord, le commissariat a été incendié, les commerces pillés. Des faits similaires ont été signalés à Sollé, Boko et Yondé, où les dégâts matériels sont considérables. Les bilans humains de ces attaques restent incertains, les autorités n’ayant pour l’heure fourni aucun chiffre officiel.

Cette vague de terreur survient alors que le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, venait à peine de regagner Ouagadougou après un entretien à Moscou avec son homologue russe Vladimir Poutine. Un funeste retour à la réalité, tandis que le pays continue de payer le prix fort de la guerre contre le terrorisme.

Car au Burkina Faso, chaque dimanche peut désormais ressembler à un deuil national.


Bienvenue R.K.