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C R O C I N F O S

[Côte d’Ivoire] Assalé Tiémoko, la voix franche d’un renouveau ivoirien

[Côte d’Ivoire] Assalé Tiémoko, la voix franche d’un renouveau ivoirien

Antoine Assalé Tiomoko, député Maire de Tiassalé, candidat à la présidentielle 2025 en Côte d'Ivoire

À Villejuif, Assalé Tiémoko a porté la voix d’un renouveau politique ivoirien, prônant rupture, justice sociale et mobilisation citoyenne, devant une diaspora conquise par sa vision d’une Côte d’Ivoire réconciliée et équitable


Villejuif (France), le 24 mai 2025 – Devant une salle comble d’Ivoiriens de la diaspora réunis à Villejuif, le député-maire de Tiassalé, Assalé Tiémoko Antoine, président du mouvement Aujourd’hui et Demain la Côte d’Ivoire (ADCI), a prononcé un discours vibrant. Direct, sans détour mais profondément humain, son intervention a tracé les contours d’un projet politique résolument tourné vers la rupture avec les pratiques du passé et la construction d’une nation centrée sur l’humain.

À l’entame de son allocution, le député s’est attaqué aux maux endémiques qui gangrènent la vie publique ivoirienne : « pratiques de corruption, de médiocrité et d’injustice ». Assalé Tiémoko appelle à une guerre totale contre le tribalisme, la mauvaise gouvernance et les privilèges d’un cercle fermé qui détourne l’action politique de sa finalité première. « La politique, on la fait pour que la vie des gens s’améliore », a-t-il martelé, soulignant la nécessité d’une gouvernance fondée sur l’intérêt général.

Autre point central de sa vision : l’éducation. L’école, selon lui, doit devenir « une véritable entreprise nationale », un moteur de transformation sociale et économique. Il prône une pédagogie tournée vers la pratique, l’innovation et l’éveil des talents. L’enseignant, pour lui, est un « architecte du futur », à valoriser et à protéger.

Cette philosophie n’est pas qu’un vœu pieux. À Tiassalé, il l’a déjà traduite en actes : gratuité scolaire de la maternelle au lycée, suppression des frais annexes, soutien scolaire municipal… Ces réformes locales, financées par une gestion rigoureuse, ont permis d’accroître la scolarisation et de soulager les familles. Une preuve concrète, selon lui, que l’action publique peut changer des destins.

Face à un public principalement issu de la diaspora, le président d’ADCI a lancé un message fort : « L’avenir se construit avec vous, et non sans vous ». Il milite pour une représentation parlementaire de la diaspora, non symbolique, mais active. « Il faut des sièges pour la diaspora à l’Assemblée nationale, pas pour faire de la figuration, mais pour légiférer, pour voter les lois », a-t-il déclaré.

Conscient des lacunes en matière de réintégration des compétences expatriées, Assalé Tiémoko a promis de porter cette voix au Parlement. Pour lui, les Ivoiriens de l’étranger sont des bâtisseurs, pas de simples spectateurs. Il les invite à rejoindre activement le mouvement ADCI.

L’une des idées fortes de son programme réside dans la réorganisation territoriale du pays. Il dénonce la surconcentration des investissements à Abidjan, qui donne « l’impression aux Ivoiriens que leur pays se résume à cette seule ville ». Il propose le transfert effectif de la capitale à Yamoussoukro, accompagné de la création d’une ligne ferroviaire rapide Nord-Sud. Une telle politique permettrait de relier Korhogo, Bouaké ou San Pedro à la capitale économique en quelques heures, et de répartir plus équitablement les services publics sur le territoire.

Journaliste d’investigation de formation et fondateur de l’ONG SOS Justice Côte d’Ivoire, Assalé Tiémoko entend reconstruire un véritable État de droit. Il veut « passer d’un appareil judiciaire gangrené aux commandements politiques à un système réellement au service du peuple ». La justice, selon lui, doit être indépendante, équitable et accessible à tous.

L’administration, elle, doit refléter la crédibilité de l’État. Il préconise la fin des gaspillages liés aux budgets de prestige en faveur d’actions sociales concrètes. Cette logique, déjà appliquée à Tiassalé, vise une administration neutre, débarrassée des influences partisanes.

Assalé Tiémoko a également fustigé le tribalisme et le repli identitaire. Pour lui, la cohésion nationale passe par la reconnaissance de la diversité et la promotion d’un sentiment d’appartenance collectif. Il prône la réforme du code de la nationalité pour instaurer la double nationalité, en reconnaissance de l’attachement profond des diasporas à la Côte d’Ivoire.

« Chaque Ivoirien est un maillon essentiel pour le changement de ce pays », a-t-il insisté, invitant ses compatriotes à s’engager dans la construction d’un avenir commun, solidaire et inclusif.

Dernier axe abordé : la gestion des ressources naturelles. Il dénonce les inégalités criantes liées à l’exploitation anarchique de l’or et des terres. « Certains entassent des lingots depuis des décennies, pendant que d’autres n’ont pas de quoi nourrir leurs enfants », s’indigne-t-il. Il appelle à une exploitation encadrée, durable et transparente des richesses naturelles, avec un bénéfice direct pour les populations locales.

Assalé Tiémoko défend une vision du développement qui rime avec écologie : les secteurs minier, forestier et agricole doivent être soumis à un contrôle citoyen et à une gouvernance responsable.

« Je ne suis pas venu chercher des électeurs, mais des bâtisseurs. Ensemble, nous sommes la force tranquille de la rupture », a-t-il conclu, invitant chaque citoyen à s’engager activement dans la transformation de la Côte d’Ivoire. Plus qu’un simple appel au vote, Assalé Tiémoko propose une véritable mobilisation populaire pour rebâtir le pays sur des bases d’intégrité, de justice et d’égalité des chances.

En somme, Assalé Tiémoko exhorte les Ivoiriens à devenir les artisans d’une société nouvelle, où la médiocrité n’a plus sa place et où chaque citoyen, fort de ses compétences et de son engagement, contribue à l’essor collectif. Son message, direct, sans compromis, résonne comme un défi lancé à toute la nation : dépasser les divisions, combattre les fléaux qui freinent le pays, et construire ensemble une Côte d’Ivoire réconciliée avec elle-même, fière de ses valeurs et résolument tournée vers l’avenir. 

 K.M. Kouassi