Le Parc des expositions d’Abidjan
Dr Issa Sangaré Yeresso alerte sur les conditions éprouvantes du Parc des Expositions d’Abidjan : chaleur insoutenable, accès saturé et mauvaise implantation ternissent l’image de ce joyau censé rayonner en Afrique de l’Ouest.
-Le Parc des expositions d’Abidjan : Que de calvaires !!!
Abidjan, le 7 mai 2025 (crocinfos.net)---Il manquait à la Côte d'Ivoire, à la capitale économique Abidjan un tel réceptif. C'est certainement le plus beau, le plus grand et le plus moderne de l'Afrique de l'Ouest.
Mais, mais, mais; 3 fois mais.
MAIS, personne ne peut me convaincre qu'une étude sérieuse indépendante tenant compte de tous les aspects, contours socio- environnementaux a été faite avant implantation dans ce lieu inapproprié. Sinon, comment comprendre que ce joyau soit imposé à proximité de l'Aéroport FELIX HOUPHOUËT BOIGNY coincé, dépassé et d'un carrefour-échangeur inextricable à peine construit, déjà débordé par le trafic.
Il y avait meilleurs endroits dans la périphérie de la ville d’Abidjan. Si le stade Alassane Ouattara d'Ebimpé en banlieue proche à chaque événement est pris d'assaut par les ivoiriens amateurs de grands événements, ce n'est pas un parc d'exposition sollicité par les artistes, les industriels et autres, bien queexcentré qui sera boudé.
Mais, outre le manque en nombre insuffisant de guides,hôtesses et de panneaux d'indications, le premier calvaire à chaque événement dansce parc d'exposition est la canicule,la chaleur insupportable ,la transpiration abondante, étouffante.
Ce mardi 6 mai 2025, au Salon du Livre D'ABIDJAN, l'inconfort était à son paroxysme. Sous un abri-bâche exiguë,réservoir de chaleur, les exposants à l'étroit entassés dans une ambiance mal éclairée éditeurs, auteurs-écrivains, élèves, étudiants et amoureux du livre transpirent à grosses gouttes. Les essuie-tout et morceaux de serviettes étaient inefficaces, humides à essorer. La chaleur était si suffocante que même les intrépides qui ne recevaient pas l'alisé des armoires climatiseurs inefficaces ont dû se résigner à suivre dehors l'enrichissante conférence brillamment prononcée par le Grand Chancelier Ally Coulibaly.
Mais, le pire des calvaires c'est à l'aller et au retour. J'ai mis 1 h30 pour aller à ce parc des expositions aux calvaires et 2 h15 mn pour le retour. Sans exagération le célèbre « GO SLOW » de Lagos au Nigeria est plus fluide, rapide que la « circulation escargot » du parc des expositions aux calvaires d'Abidjan.
Ne faut-il pas, pour déplacer ce Parc Des Expositions utiliser le catapila (Caterpillar : machine jeu de mots) du Dr. Venance Konan qui, tout trempé de sa sueur de sa calvitie à ses cravate, chemise et veste mouillés m'a dédicacé son œuvre.
Les faits sont sacrés les commentaires sont libres.
Dr Issa Sangaré Yeresso, Prix international de journalisme Université Aix Marseille 2.Chevalier du mérite de la Culture.