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[Côte d’Ivoire-Présidentielle 2025] Yaya Fofana prône une amnistie pour la paix

[Côte d’Ivoire-Présidentielle 2025] Yaya Fofana prône une amnistie pour la paix

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À l’approche de la présidentielle ivoirienne, Yaya Fofana appelle à une loi d’amnistie nationale, qu’il considère comme un acte fort en faveur de la paix, de l’inclusion démocratique et de la réconciliation nationale.

Abidjan, 25 juin 2025 (crocinfos.net) – À quelques mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025, le président du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA), Yaya Fofana, a lancé un vibrant appel à la Nation et au président de la République, Alassane Ouattara. Dans une déclaration solennelle rendue publique ce mercredi, le candidat à la magistrature suprême propose l’adoption « urgente » d’une loi d’amnistie nationale, présentée comme un acte politique majeur au service de la réconciliation, de la démocratie et de la paix durable.

Fidèle aux idéaux houphouëtistes dont il se réclame, Yaya Fofana inscrit cette initiative dans une volonté d’unité nationale, de tolérance et de dépassement des clivages. Selon lui, cette loi d’amnistie ne saurait être réduite à une manœuvre juridique ou électoraliste : elle répond, affirme-t-il, à une aspiration profonde du peuple ivoirien.

« Des mosquées aux églises, des gares routières aux marchés, des rues de Treichville aux villages de l’intérieur », le besoin de tourner la page et de pardonner s’exprime avec constance dans tous les segments de la société, note-t-il.

Pour le leader du MFA, ce texte incarnerait un tournant décisif dans l’histoire politique du pays, en rétablissant la confiance entre les institutions et les citoyens. Il s’agirait, selon ses mots, d’un "outil de stabilité, d’un levier de confiance et d’un rempart contre la division", à même d’asseoir les bases d’un scrutin véritablement inclusif et apaisé.

Prenant à témoin les valeurs du RHDP, qu’il qualifie de boussole républicaine, Yaya Fofana exhorte le président Ouattara à poser un geste fort :

« Adopter une loi d’amnistie aujourd’hui, c’est honorer cette vocation profonde, c’est donner sens à votre rôle de rassembleur », insiste-t-il.

Au-delà de l’échéance électorale, le président du MFA projette cette proposition dans une perspective historique. Il appelle le chef de l’État à préparer une passation de charges "dans le calme, la transparence et l’esprit républicain", qui ferait de lui non seulement un bâtisseur d’infrastructures, mais surtout un artisan de la paix politique.

Dans une adresse empreinte de solennité, Yaya Fofana élève cette proposition au rang de responsabilité morale :

« La paix n’est pas un mot, c’est une volonté. Le dialogue n’est pas un luxe, c’est une exigence. »

Enfin, le président du MFA insiste sur la nécessité d’une élection inclusive. Il souligne que toute tentative d’exclusion, notamment de figures politiques frappées par des décisions judiciaires, serait préjudiciable à la démocratie. L’amnistie, dans cette optique, devient un moyen de restaurer l’équité républicaine et de réconcilier le pays avec lui-même.

En concluant par une vibrante profession de foi en faveur d’une "Côte d’Ivoire réconciliée et fraternelle", Yaya Fofana engage ainsi sa parole de candidat, mais surtout sa conviction que la paix est indissociable du pardon, et la démocratie de l’inclusion.


Charles Kpan – crocinfos.net