Kassa Moussavou Fichou Chanelle en campagne à Abidjan pour mobiliser la diaspora
À quelques jours des législatives gabonaises du 27 septembre 2025, Kassa Moussavou Fichou Chanelle a mobilisé à Abidjan plus de 600 compatriotes, présentant un programme ambitieux pour renforcer la représentation et l’influence politique de la diaspora.
Abidjan (Côte d’Ivoire) le 24 septembre 2025 (crocinfos.net)---À quatre jours des législatives prévues le 27 septembre 2025, la communauté gabonaise d’Abidjan a vibré mardi soir au rythme d’une rencontre politique d’envergure. Le candidat du parti au pouvoir, l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), Kassa Moussavou Fichou Chanelle, y a déroulé un programme ambitieux destiné à renforcer la place de la diaspora dans la vie nationale.
Réunis dans une salle du Plateau, plus de 600 compatriotes ont écouté attentivement ce coach en leadership et certifié en neurosciences, venu leur exposer une vision claire : faire de la représentation parlementaire un levier stratégique pour l’émergence du Gabon. « Le député n’est pas un assistant social. Il est là pour légiférer, proposer des lois et porter la voix des siens au Parlement », a-t-il lancé d’entrée, rappelant que l’efficacité d’un élu se mesure à sa capacité à transformer les besoins des citoyens en textes applicables.
Fidèle au projet de société du président Brice Clotaire Oligui Nguema, Kassa Moussavou a détaillé plusieurs priorités : faciliter l’obtention de documents administratifs pour les Gabonais de l’étranger — passeports, cartes consulaires, actes de naissance —, soutenir l’entrepreneuriat, améliorer l’employabilité et promouvoir la justice sociale. « Trop de nos compatriotes vivent sans identité officielle à l’étranger. C’est une question de dignité nationale », a-t-il insisté, sous les applaudissements nourris de l’assistance.
Sa suppléante, Mme Obelle Ndono, a salué « un projet réaliste et porteur » qui entend faire de la diaspora un acteur central du développement. Le candidat a par ailleurs réaffirmé sa volonté d’encourager l’inclusion des personnes vivant avec un handicap et des jeunes femmes dans l’économie nationale, en misant sur la formation et l’accompagnement.
Le ton est ensuite monté d’un cran lorsque Prince Menie Arsène, conseiller stratégique pour la zone Afrique, a pris la parole. « Le 27 septembre, c’est la confirmation ! », a-t-il martelé, appelant la communauté à une mobilisation massive. Rappelant que deux sièges seulement sont réservés à la diaspora, il a souligné la nécessité d’élire un député « capable, engagé et membre du parti au pouvoir, afin de peser sur les décisions et d’intégrer un groupe parlementaire fort ».
Pour Prince Menie, Kassa Moussavou incarne ce profil : « Jeune, expérimenté, formateur aguerri et fidèle aux valeurs de l’UDB. » Il a mis en avant ses réalisations en matière de formation de leaders et d’accompagnement de projets à travers l’Afrique de l’Ouest, ainsi que son engagement familial et spirituel. « Cette fois-ci, on ne vote pas pour faire plaisir. On vote pour construire, pour des résultats ! » a-t-il lancé, galvanisant la salle.
L’enjeu dépasse, selon les organisateurs, la simple conquête d’un siège. Il s’agit de donner au chef de l’État une majorité parlementaire solide, capable de porter les réformes engagées depuis la transition et de garantir la voix de la diaspora dans les grandes orientations nationales. Sept candidats sont en lice pour ce premier siège de la Zone Afrique, mais les partisans de l’UDB espèrent capitaliser sur la dynamique amorcée lors de l’élection présidentielle.
Le message est clair : tous les Gabonais d’Abidjan, de Marcory à Cocody, en passant par Adjamé, Yopougon et Songon, sont invités à se rendre aux urnes dès l’ouverture des bureaux de vote. « Nous voulons une participation record », a insisté un militant, rappelant que chaque suffrage compte pour « l’avenir du pays et le rayonnement de sa diaspora ».
Avec un discours structuré, des propositions concrètes et un ancrage fort dans les valeurs du parti présidentiel, Kassa Moussavou Fichou Chanelle se présente comme un candidat crédible et déterminé. Son approche pragmatique, articulée autour du renforcement des capacités et de la reconnaissance des Gabonais de l’extérieur, séduit une communauté en quête de visibilité politique.
À l’issue de la rencontre, beaucoup de participants se disaient convaincus par ce plaidoyer. « Nous avons besoin d’un député qui nous comprenne et qui puisse faire avancer nos dossiers », confiait un entrepreneur installé à Abidjan depuis dix ans. Pour la diaspora, ce scrutin est l’occasion de transformer l’enthousiasme en actes.
Le rendez-vous est désormais pris : le 27 septembre, les électeurs gabonais de Côte d’Ivoire décideront si l’appel à la « confirmation » lancé par Kassa Moussavou et ses partisans trouvera un écho dans les urnes.
Aimé Kouassi