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À l’approche des 65 ans d’indépendance de la Côte d’Ivoire, Yaya Fofana appelle à une transition pacifique, un sursaut de conscience nationale et un dialogue intergénérationnel pour une nouvelle ère de stabilité.
« Le flambeau d’une nation ne se prend pas par la force. Il se reçoit dans le silence du devoir, et se transmet dans la paix de la conscience. »
À l’heure où notre nation se prépare à célébrer ses 65 ans d’indépendance, l’instant commande plus que des festivités. Il nous appelle à une réflexion collective sur notre avenir commun.
Nous ne sommes plus au temps des clivages stériles. Nous sommes à l’orée d’un cycle nouveau, dans lequel l’intelligence politique doit faire place à la sagesse nationale, et où la transmission pacifique du flambeau devient un acte de grandeur et non une défaite.
Je ne suis pas l’adversaire de ceux qui ont construit. Je suis le fils de ceux qui espèrent.
Ma démarche n’est ni contre un homme, ni contre un parti. Elle est pour la continuité de la stabilité, pour l’élévation des consciences, pour la confiance renouvelée entre générations.
Je ne viens pas opposer la jeunesse à l’expérience. Je viens ouvrir un pont, élargir le cercle, rappeler que l’avenir se prépare avec ceux qui croient encore à la dignité du service public.
Je tends la parole, pas le poing
Je comprends ceux qui préfèrent le silence. Je respecte ceux qui s’interrogent. Et je tends la parole à ceux qui savent qu’il n’y aura pas de paix durable sans justice générationnelle, sans équilibre des responsabilités, sans vérité face à l’histoire.
Le flambeau ne cherche pas une main forte. Il cherche une main prête
Oui, j’ai exprimé une vision. Oui, j’ai tendu une voix différente. Mais je n’ai jamais dévié du chemin du respect. Car ceux qui ont servi la nation avant moi méritent que l’on poursuive leur œuvre avec loyauté et lucidité.
Et si la lumière s’oriente aujourd’hui vers une relève, ce n’est pas pour éteindre ceux qui ont éclairé, mais pour prolonger leur feu.
La Côte d’Ivoire n’appartient à aucun nom. Elle appartient à l’idéal de la république
L’alternance n’est pas une menace. C’est une preuve de maturité institutionnelle. C’est le reflet d’un peuple debout, fier de son passé, serein dans son présent, confiant dans son avenir.
Nous devons rassurer les anciens sans briser les jeunes. Nous devons faire place sans effacer. Nous devons transmettre sans perdre.
Conclusion : L’histoire ne se répète pas. Elle avance avec ceux qui osent la porter avec dignité.
Je ne suis pas dans une conquête. Je suis dans une disponibilité au service. Car gouverner ne consiste pas à régner, mais à veiller.
Je tends la main à tous les acteurs politiques, à toutes les confessions, à toutes les familles, à toutes les forces sociales, pour que le 7 août 2025 ne soit pas seulement une commémoration, mais le début d’une ère nouvelle, marquée par la paix, la transmission, l’écoute et la cohérence.
Président du Mouvement des Forces d’Avenir, Serviteur d’une nation debout