Abidjan, 21 avril 2025 (crocinfos.net)---Choisir un pape ne coule jamais de source. Et l’histoire récente le confirme : les cinq dernières successions ont été marquées par de forts contrastes, fruits des personnalités et des visions propres à chaque pontife. La tentation de projeter les contours du successeur à partir de l’héritage du défunt est grande, mais souvent vaine. À chaque conclave, une figure inattendue surgit, presque en rupture. Ce fut le cas de Karol Wojtyla, puis de Jorge Mario Bergoglio.

Les cardinaux devront désormais débattre, entre prudence et audace, de quatre dossiers majeurs : la réforme de la Curie, l’engagement social de l’Église, sa posture face aux abus sexuels et le dialogue interreligieux.

Ce dernier, devenu François en 2013, s’est éteint ce lundi 21 avril. Réservé, peu à l’aise avec la lumière médiatique à ses débuts, il s’était transformé en une figure planétaire, multipliant les gestes forts et les paroles directes. Lors de sa première conférence de presse dans l’avion de retour des JMJ de Rio, il étonna en s’exprimant longuement, sans notes. « Je ne me suis pas reconnu », aurait-il confié.

Les cardinaux devront désormais débattre, entre prudence et audace, de quatre dossiers majeurs : la réforme de la Curie, l’engagement social de l’Église, sa posture face aux abus sexuels et le dialogue interreligieux. L’avenir de l’Église catholique se joue à nouveau sous les fresques de la chapelle Sixtine.

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