Yaya Fofana, président du MFA
À Abidjan, le président du Mouvement des Forces d’Avenir, Yaya Fofana, a lancé un appel à l’unité nationale, au respect des institutions et aux valeurs de l’houphouëtisme, plaçant le peuple au centre de la République.
Abidjan, 7 septembre 2025 (crocinfos.net)– Dans une déclaration solennelle adressée dimanche au peuple ivoirien, le président du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA), Yaya Fofana, a appelé à placer l’unité nationale, le respect des institutions et les valeurs de l’houphouëtisme au cœur de la vie politique.
« La construction d’une Nation solide repose sur des fondements clairs et partagés », a affirmé M. Fofana, estimant que cinq réponses essentielles s’imposent pour « consolider l’unité nationale et garantir l’avenir commun ».
Selon lui, la première de ces réponses demeure « le peuple », rappelant que la Côte d’Ivoire se bâtit autour de chaque citoyen, qu’il soit paysan, enseignant, étudiant, commerçant ou artiste. « La politique n’a de sens que lorsqu’elle améliore la vie des citoyens et rend à chacun sa dignité », a-t-il insisté.
La deuxième réponse, a-t-il poursuivi, réside dans « l’unité nationale ». Pour M. Fofana, « la République ne peut s’épanouir dans les divisions et les querelles internes » et doit s’exprimer « d’une seule voix : celle de la paix, de la réconciliation et de la cohésion ». Les différences d’opinion, a-t-il ajouté, « doivent nourrir le débat démocratique et non constituer une source de fractures ».
Le président du MFA a également mis en avant « un leadership responsable », troisième pilier de son message, qu’il définit comme un leadership « qui rassemble et sert, attaché au travail, à l’humilité et à la proximité avec les réalités quotidiennes ».
La quatrième réponse identifiée est « le respect strict des lois et des institutions ». Sans institutions solides, a-t-il rappelé, « il n’y a pas de justice », et sans respect des textes, « il n’y a pas de démocratie durable ».
Enfin, la cinquième réponse repose sur « les valeurs de l’houphouëtisme », symbolisées selon lui par « le dialogue, la tolérance, la solidarité et le respect mutuel ». Ces principes, a-t-il insisté, ne sont pas un héritage figé, mais « une boussole qui doit orienter chaque génération vers la stabilité et la prospérité partagée ».
Dans sa conclusion, Yaya Fofana a affirmé que « le temps n’est pas aux divisions mais à la réconciliation, le temps n’est pas aux ambitions personnelles mais à la mission nationale ». « La Côte d’Ivoire n’appartient pas à un clan, ni à une génération, ni à un homme. Elle appartient à son peuple et à son destin républicain », a-t-il déclaré.
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