A titre d'illustration
À l’issue du jugement opposant Valérie Yapo au PDCI-RDA, Me Ange Rodrigue Dadjé salue une décision juridictionnelle qui déboute la requérante sur l’essentiel de ses prétentions et conforte son client.
Abidjan, le 22 mai 2025 (crocinfos.net) – À la suite du prononcé du jugement dans l’affaire opposant Mme Valérie Yapo au Parti Démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA) et à Maître Lynda Dadié-Sangaré, Me Ange Rodrigue Dadjé, avocat de la défense, a livré ses premières impressions sur sa page Facebook. Il estime que la décision rendue consacre une victoire juridique indiscutable pour son client.
« Nous sortons du délibéré de la procédure initiée par Madame Valérie Yapo contre le PDCI-RDA et Maître Lynda Dadié-Sangaré. En somme, la requérante a été déboutée sur quatre de ses cinq demandes. J’estime qu’elle a perdu ce procès au profit du PDCI-RDA », a déclaré Me Dadjé à l’issue de l’audience.
Mme Valérie Yapo avait introduit une instance tendant notamment à :
L’annulation de la mesure de suspension temporaire prononcée à son encontre ;
L’annulation de l’élection du Président Tidjane Thiam ;
L’annulation des organes mis en place par le président élu ;
La suspension desdits organes et la nomination d’un administrateur provisoire ;
L’allocation de dommages-intérêts.
Le tribunal, tout en faisant droit à sa demande d’annulation de la sanction disciplinaire, a néanmoins rejeté l’ensemble de ses autres prétentions. Me Dadjé précise à ce titre : « La sanction disciplinaire prononcée à l’encontre de Madame Yapo a certes été annulée, mais toutes ses autres demandes ont été rejetées. En droit, cela signifie que mon client, le PDCI-RDA, a triomphé. »
En ce qui concerne les éventuelles voies de recours, l’avocat précise que « si Madame Yapo estime ne pas être satisfaite de la décision, elle pourra interjeter appel conformément aux dispositions du Code de procédure civile. »
Enfin, Me Dadjé a tenu à éclaircir un point de procédure : « Lors de l’audience, la présidente du tribunal a expliqué à Madame Yapo qu’elle avait la faculté de se désister de son action, même avant le prononcé du jugement. Celle-ci a refusé d’user de ce droit. Elle en assumera les conséquences. En l’espèce, elle a perdu 90 % de son procès. »
Charles Kpan