Abidjan, 20 avril 2025 (crocinfos.net)---O.N.U, U.A, C.E.D.E.A.O, autres... et les élections en Afrique :

Le complexe de supériorité des uns. Le complexe d'infériorité des autres.

Le syndrome de l'argent. Celui qui donne ordonne. Cette Maxime indiscutable sous-tend les relations entre l'Afrique et l'Occident à travers les institutions internationales qu'il contrôle.

La main qui quémande est toujours en dessous de la main qui donne.

Pourquoi quand il s'agit de l'Afrique surtout de l'Afrique Sub-Saharienne, l'organisation des Nations- Unies (O.N.U que le Général président Charles de Gaulle a qualifiée de « machin ») et l'Union Africaine (U.A cette confrérie de bureaucrates) et autres organisations internationales s'agitent, jouent les censeurs, les moralisateurs, les détenteurs, monopoles des règles de la démocratie et de la justice. Il ne se passe pas d'élections en Afrique au sud du Sahara où, à la veille, pendant, après sans que des envoyés spéciaux, représentants, experts autoproclamés ne sillonnent le continent africain pour se faire justiciers, moralisateurs, censeurs et je ne sais quoi d'autre. Ils arpentent les palais feutrés des tenants du pouvoir ; aux perrons devant les flashs de la presse ils font des déclarations diplomatiques trompeuses. Pour faire bonne conscience spectaculaire ils rencontrent dans des conciabules quelques leaders de l'opposition triés au volet qui sont très contents joyeux comme des enfants à qui on vient de donner des bons mentholés ; qui avalent leur souveraineté brillamment réclamée, proclamée .Ils sont tous contents d'avoir la certitude de faire entendre leurs causes à l'international qu'ils avaient auparavant mis au banc des accusés et qu'ils ne tarderont pas à diaboliser en cas de défaite aux élections.

Je suis sûr que c'est au nom de cette lâcheté que ces organisations internationales n'ont pas vu, entendu les fraudes électorales et dysfonctionnements en Europe, en Chine et aux États-Unis d'Amérique.

À contrario quand il y a en Europe , aux États-Unis d'Amérique, en Chine viols des lois, vols des victoires, truquages, bourrages des urnes , contestations de résultats , exclusions de candidats, troubles à l'ordre public l'O.N.U, l'U.A, la C.E.D.E.A O, autres organisations politiques financières et sociétés dites civiles deviennent subitement muettes, sourdes et aveugles .

Je suis sûr que c'est au nom de cette lâcheté que ces organisations internationales n'ont pas vu, entendu les fraudes électorales et dysfonctionnements en Europe, en Chine et aux États-Unis d'Amérique. Sinon O.N.U., U.A, C.E.D.E.A.O. et consorts auraient dépêché des envoyés spéciaux, émissaires, observateurs, médiateurs, facilitateurs notamment quand Donald Trump a vigoureusement contesté sa défaite jusqu'à occuper par troubles à l'ordre public les institutions de la République, temples symboles de la démocratie américaine.

De même, il suffit que de par la loi d'un pays souverain africain un citoyen justiciable comme tout autre soit déclaré inéligible pour que de toutes parts des émissaires débarquent, pour jouer aux censeurs. Et pourtant on n'a pas entendu une seule organisation quand la justice européenne, française a condamné, et exclu Marine Lepen la plus favorite des élections présidentielles françaises de 2027. Elle est condamnée à 5 ans d'inéligibilité. Le timing est bien calculé bien choisi. Elle et ses partisans attendent toujours les émissaires et envoyés spéciaux.

Pourquoi ces complexes ? Parce que, outre que les versatiles opposants africains sont inconséquents, la majorité des présidents africains sont incapables de faire et financer sur ressources, fonds propres un budget raisonnable des élections. Les pays africains n'ont pas le courage de refuser, rejeter l'argent des diktats de l’ONU, des pays occidentaux et asiatiques.

Qui donne ordonne.  Or, c'est un secret de polichinelle, les bailleurs de fonds étrangers pour les élections en Afrique ne sont pas des samaritains ; ils sont des bons offices à condition que leurs chevaux pour lesquels ils ont misé pour leurs intérêts soient...

Les faits sont sacrés les commentaires sont libres.

Dr Issa Sangaré Yeresso, Prix international de journalisme Université Aix Marseille 2.Chevalier du mérite de la Culture.