Guillaume Soro et Jean Louis Billon. À titre d'illustration.
Accusé d’indiscipline, sali publiquement, un ambitieux recalé paie aujourd’hui le prix de son impatience. Dans l’arène politique, le timing, la stratégie et la docilité valent parfois plus que la compétence.
-Quand on n'a pas de destin de président...
Si la patience était leur moindre défaut...
S'il avait accepté d'être "unifié", on n'aurait pas parlé de "cas de force majeure" et abandonné la fondation pour revenir travailler sur des dossiers de 22 heures à X heure, on L'AURAIT tout simplement positionné après la disparition brutale. Il ne pouvait pas en être autrement, le septentrion aidant et, encore, de l'AN à la PR, il n'y a qu'un kilomètre.
S'il avait attendu sagement, patiemment, participé à la convention, il serait un B propre, bon sur le marché. Mais après avoir précipité son ambition jugée "indiscipline" qui lui a valu des attaques de toutes sortes, après qu'on l'a proprement sali, les mêmes roperos qui l'ont jeté dans la boue ne seraient-ils pas ridicules en se ravisant pour le laver et le proposer sur le marché ? Même avec les meilleures javels désinfectantes, qui va acheter un produit que tout le monde a vu souillé et jeté sur la place publique ?
Par Pascal Kouassi