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C R O C I N F O S

[Affaire Debordo Leekunfa] Accusations de diffamation et de comportement scandaleux dans le milieu artistique

[Affaire Debordo Leekunfa] Accusations de diffamation et de comportement scandaleux dans le milieu artistique

Debordo Leekunfa.

L’artiste ivoirien Debordo Leekunfa, incarcéré depuis le 13 novembre 2025, fait face à plusieurs plaintes, notamment pour diffamation à l’encontre de Kerozen et rupture de contrat avec le promoteur Nama Bouaké.

Abidjan, le 15 novembre 2025 (crocinfos)---L’artiste ivoirien Patrick Tanguy Digbeu Sery, plus connu sous le nom de Debordo Leekunfa, est actuellement incarcéré au Pôle pénitentiaire d’Abidjan (PPA), anciennement connu sous le nom de Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Depuis le 13 novembre 2025, il est détenu aux assimilés dans la cellule VIP 03.

L’artiste a été interpellé le 7 novembre à son arrivée à l’aéroport d’Abidjan, après son retour de France. Suite à sa confrontation le 12 novembre avec l’artiste Kerozen et le promoteur de spectacles Nama Bouaké, un mandat de dépôt a été émis le 13 novembre, plaçant ainsi Debordo en détention. Cette confrontation, qui s’est tenue quelques heures après une apparition télévisée de Debordo, a conduit à son transfert à la MACA, à Yopougon, la plus grande prison du pays.


Accusations de diffamation et d’annulation de contrat

L’une des plaintes contre Debordo émane de Kerozen, qui l’accuse de diffamation. En effet, Debordo aurait insinué, lors d’une émission télévisée, que Kerozen possédait des armes à son domicile. Des propos qui ont fait le tour des réseaux sociaux et ont provoqué la réaction de Kerozen, qui a saisi la justice pour atteinte à son honneur et à sa réputation.

Face à la polémique, Debordo a tenté de clarifier ses propos : « Les gens ont mal interprété mes paroles. Quand j’ai dit ‘Kerozen a des armes’, je parlais de musique. Mon arme, c’est la chanson, tandis que Kerozen a des armes de destruction musicale massive », a-t-il déclaré avec humour, soulignant que Kerozen reste son « frère ».

Le promoteur Nama Bouaké, quant à lui, a porté plainte contre Debordo pour avoir annulé unilatéralement le concert prévu le 4 novembre au Casino de Paris, dont il était l’organisateur. Cette rupture de contrat constitue une deuxième plainte majeure dans le dossier.


Réactions et tensions sur les réseaux sociaux

Les réactions sur les réseaux sociaux sont partagées, avec une communauté artistique de plus en plus divisée entre les partisans de Debordo et ceux de Kerozen. La page « Investir en Côte d’Ivoire » a commenté : « À un moment donné, Debordo devra faire un tour à la MACA pour se reposer un peu ! On ne plaisante pas avec ces choses-là. Si c’est une affaire d’argent, pas de souci, on peut gérer. S’il t’a insulté aussi, on peut gérer. Mais dire devant toute la Côte d’Ivoire que tu détiens des choses graves, c’est clairement vouloir te créer de sérieux problèmes. Quelqu’un qui affirme que tu gardes des armes chez toi, c’est qu’il cherche à t’attirer des ennuis avec l’État, surtout en période électorale ! »

Cependant, certains internautes prennent la défense de Debordo, estimant que si Kerozen ne poursuit pas l’affaire, c’est que Debordo dispose de preuves solides.

En attendant la suite de la procédure, l’artiste reste en détention, dans l’attente de l’évolution des poursuites engagées contre lui et de la détermination des charges qui pèsent sur lui.


Bienvenue R.K.