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C R O C I N F O S

Pour une démocratie vivante fondée sur le dialogue et la sagesse collective (Par Pascal Roy)

Pour une démocratie vivante fondée sur le dialogue et la sagesse collective (Par Pascal Roy)

Pascal Roy

Dans une réflexion sur la vitalité démocratique, Pascal Roy appelle à un dialogue constant entre institutions et citoyens, invitant à la « sagesse de la multitude » pour dépasser la fatigue démocratique et renforcer l’harmonie sociale.

La vitalité démocratique est la capacité des institutions d’être en dialogue constant avec les diverses formes citoyennes qui existent, à savoir les associations, les collectifs, les syndicats, les partis politiques. On ne doit donc pas se laisser intimider par la difficulté de l’enjeu. Inutile de « promettre » ou d’attendre la grande réforme qui balaiera une fois pour toute l’accumulation des incertitudes, qui rendra la société enfin « lisible ».

Il ne faut jamais l’oublier et c’est essentiel : En démocratie, la politique est l’art de supprimer les mécontentements, notait Louis Latzarus.

Évitons de donner une fois de plus raison à Sweig Stefan qui disait qu’en politique, ce n’est que dans la disgrâce que l’on acquiert la clairvoyance.

Comme Aristote au début du chapitre 11 du livre III des Politiques, j’invite, j’appelle à la « sagesse de la multitude »…!!!

La vitalité démocratique est la capacité des institutions d’être en dialogue constant avec les diverses formes citoyennes qui existent, à savoir les associations, les collectifs, les syndicats, les partis politiques.

Dans cet environnement de « fatigue démocratique », ayons cette volonté de croître en harmonie et de dépasser nos peurs et nos préjugés, en cette période de rentrée scolaire et universitaire qui se dessine. Si chacun décide de devenir l’acteur de sa vie et un bon ouvrier de la société, s’il décide, à son humble niveau, de rendre le monde meilleur, il peut encore le devenir.

Ce monde nous précède et nous suit. Il continuera donc d'exister sans nous.

L'esprit doit rester un cabinet de travail !

Je vous aime …


Par Pascal Roy