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[Tribune d’opinion] Yaya Fofana appelle à préserver l’esprit houphouëtiste pour consolider la démocratie ivoirienne

[Tribune d’opinion] Yaya Fofana appelle à préserver l’esprit houphouëtiste pour consolider la démocratie ivoirienne

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Dans une tribune, Yaya Fofana, président du MFA, affirme que l’houphouëtisme demeure une boussole pour la Côte d’Ivoire, prônant la paix, l’unité, la justice sociale et le respect des institutions comme socle de la stabilité nationale.

Abidjan, 2 octobre 2025 (Crocinfos) – Dans une tribune publiée ce jeudi, Yaya Fofana, président du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA), a rappelé que l’houphouëtisme demeure plus que jamais une source vivante d’inspiration pour la Côte d’Ivoire, au-delà d’un héritage historique. Selon lui, cette doctrine politique, née de la pensée et de l’action de Félix Houphouët-Boigny, fondateur de la nation ivoirienne, reste la clé de voûte de la stabilité, de la prospérité et de la cohésion nationale.


Une philosophie toujours actuelle

Pour Yaya Fofana, l’houphouëtisme n’est pas un souvenir figé du passé, mais une force agissante qui continue d’éclairer le chemin de la République. « Cet héritage est une boussole, il rappelle que la grandeur d’un pays repose sur la paix, la solidité de ses institutions, l’unité de son peuple, mais aussi sur la justice sociale et la redistribution équitable des richesses », écrit-il.

À travers les décennies, ajoute-t-il, cette vision a inspiré plusieurs générations de dirigeants, qui ont su, dans des contextes difficiles, préserver la stabilité nationale et maintenir la Côte d’Ivoire sur la voie du développement.

La tribune souligne avec force que la paix demeure « un bien sacré », fruit de luttes et de choix courageux. « Grâce à la paix, les familles prospèrent, les jeunes espèrent et les communautés bâtissent ensemble. Perdre la paix, c’est perdre la dignité et l’avenir », affirme M. Fofana, pour qui la stabilité reste le socle incontournable de toute politique publique.

Autre pilier de l’houphouëtisme : la défense des institutions, décrites comme la « colonne vertébrale de la République ». Le président du MFA estime que leur solidité conditionne la survie de la démocratie. « La vraie noblesse d’un dirigeant se mesure à sa fidélité aux règles et à sa capacité à défendre la maison commune, même au prix de ses ambitions », insiste-t-il.


La justice sociale comme impératif moral

Selon Yaya Fofana, une nation n’est forte que si la prospérité bénéficie à tous. La justice sociale ne constitue pas un supplément, mais une obligation. Elle garantit à chaque citoyen l’accès à la santé, à l’éducation et aux opportunités économiques. La redistribution équitable des richesses est ainsi perçue comme le prolongement naturel de la paix et de l’unité. « Là où règne l’injustice économique, la cohésion nationale est menacée », avertit-il.

La diversité de la Côte d’Ivoire est présentée comme une richesse qu’il convient de protéger. L’houphouëtisme a toujours mis en avant l’unité des peuples, au-delà des clivages régionaux ou confessionnels. « Chaque fois que cet esprit a prévalu, la nation a grandi. Chaque fois qu’il a été trahi, elle s’est affaiblie », rappelle le président du MFA, invitant les Ivoiriens à préserver cet héritage commun.


Pour une vision tournée vers l’avenir

La tribune conclut sur un appel aux dirigeants actuels et futurs : considérer le pouvoir non comme une possession, mais comme un service. L’histoire, écrit-il, ne retient pas seulement la durée d’un mandat, mais surtout la capacité à transmettre, à protéger et à partager.

« La grande leçon de l’houphouëtisme est claire : préserver la paix, défendre les institutions, construire l’unité et promouvoir la justice sociale », résume Yaya Fofana, avant de lancer un appel vibrant : « Vive l’houphouëtisme, vive la paix, vive la justice sociale, vive la Côte d’Ivoire ! »