Daoukro, 14 avril 2025 (crocinfos.net)---La 20^e édition du Festival International de la Culture et des Arts de Daoukro (FICAD) se tient à Daoukro, chef-lieu de la région du iffou du 12 au 20 Avril 2025. Cet événement incontournable met en avant la diversité culturelle, favorise le vivre-ensemble et contribue significativement à l'économie locale.

Brassage culturel et vivre ensemble

Le FICAD est un moment privilégié pour la promotion du brassage culturel et le vivre-ensemble. Cette année, le peuple N'Gain a été mis à l'honneur, tandis que le Ghana était le pays invité d'honneur. Cela illustre la capacité du festival à rassembler diverses cultures et à célébrer leur richesse. Le thème de cette édition, « FICAD, 20 ans de promotion de la diversité culturelle, de la cohésion sociale et du développement local », reflète l'engagement du festival à valoriser la diversité culturelle et à renforcer la cohésion sociale.

« Le FICAD c'est ce moment là où nous pouvons découvrir et partager nos cultures. C'est une expérience enrichissante qui nous permet de nous connecter avec d'autres communautés », a déclaré Lucienne Affiba, une festivalière venue de Abidjan. Ghislain Traoré, jeune cadre venu d'odienne d'ajouter : << Je suis venu pour la première fois au FICAD et je suis impressionné par la richesse culturelle qui s'y déploie. C'est vraiment un moment inoubliable. >>

Tourisme et hôtellerie, restauration et transport... la pleine forme

Le FICAD a un impact économique significatif sur la ville de Daoukro, notamment dans les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie, de la restauration et du transport. Selon l'honorable Olivier Akoto, Commissaire général du FICAD, le festival génère plus de 500 emplois directs et indirects chaque année. Les commerçants locaux bénéficient directement des impacts économiques du festival à travers l'accroissement de leurs revenus.

« Le FICAD est un événement important pour nous les restaurateurs. Nous voyons une augmentation significative de notre chiffre d'affaires pendant cette période. Nous proposons une variété de plats traditionnels, et on y ajoute quelques spécialités européennes. On y trouve tout, et c'est ce qui fait la particularité du FICAD », explique Reine KOUASSI, propriétaire d'un restaurant, non loin de l'espace Henri Konan Bédié (HKB),  FranckKouamé, tenancier d'un des maquis les plus en vogue de saluer l'impact économique de ce festival

« Nous disons merci du fond du cœur à l'honorable Olivier Akoto Yao qui donne un nouveau souffle de vie à nos activités.En seulement deux jours d'activités, j'ai eu le double de ce que je gagnais quand je vends pendant une semaine. Un festival où chacun gagne un peu dans son domaine d'activité, il faut encourager et prier pour sa pérennité », a-t-il indiqué.

Les transporteurs ont dans leur ensemble profité desretombés du festival. Pour Ahmed Sékou, c'est une période très lucrative pour leur secteur. « Je gagne 10.000 à 12.000 FCFA maximum par jour pendant les jours ouvrables. Mais depuis le lancement du festival, je respire l'air frais. J'ai commencé à 7h00, il est 13h 28, j'ai déjà eu 15.000 FCFA. Je suis sûr que pendant la semaine, on va faire de bonnes affaires », a-t-il déclaré.

Les propriétaires d'hôtels et de résidences meublés ont également noté une augmentation les réservations. Ils soulignentl'importance de ce festival pour l'économie locale.

Le FICAD propose également une foire commerciale, artisanale et gastronomique, qui attire de nombreux visiteurs. Les artisans locaux y exposent leurs créations, tandis que les stands de nourriture offrent une grande variété de mets traditionnels. Cette diversité culinaire est l'un des attraits majeurs du festival, permettant aux festivaliers de découvrir et de déguster des plats venus de différentes régions de Côte d'Ivoire et d'Afrique.

Le festival continue de se renforcer en tant que plateforme culturelle majeure en Côte d'Ivoire, avec des perspectives d'intégration aux festivals officiels du Ministère de la Culture et de la Francophonie, ce qui renforcera encore son impact économique et culturel.

François M'BRA II, Correspondant région de Gbêkê, envoyé spécial à Daoukro