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À l’Africa CEO Forum, le président ivoirien appelle à refonder le partenariat public-privé. Pendant ce temps, IB Cacao, absent à Abidjan, relance une question troublante : pourquoi l’Afrique est-elle toujours pauvre ? la chronique de Fernand Dédeh.
Abidjan, le 13 mai 2025 (crocinfos.net)---À Barthelemy Zouzoua Inabo: IB Cacao n’est pas présent à Abidjan pour le CEO forum. Mais, il pose l’équation à résoudre par les décideurs politiques et économiques du continent : Pourquoi l’Afrique a-t-elle un sous-sol riche et elle est pauvre? Politique, l’ex-jeune président du vieux parti fait réfléchir tout le monde en Côte d’Ivoire. Il donne le tournis à certains. Coopération, incontournables pays du Golf.
Le secteur privé au cœur du développement en Afrique. Il est le principal pourvoyeur des richesses, des emplois et des impôts. Ton Camarade a indiqué à la tribune de la 12e édition de l’Africa CEO Forum, la nécessité pour tous les États africains de créer les conditions de l’émergence d’un secteur privé dynamique. « La Côte d’Ivoire continuera de veiller à la solidité de son cadre macroéconomique pour favoriser la poursuite du développement du secteur privé, à un rythme soutenu », a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs invité l’ensemble des décideurs africains à repenser les cadres d’action entre les secteurs public et privé, « pour bâtir un partenariat stratégique, capable d’anticiper et de répondre aux mutations du monde ».
Le thème de cette 12ᵉ édition du forum des décideurs africains, au plan politique et au plan économique, a justement pour thème : L’Afrique dans un monde transactionnel : un nouveau pacte État-secteur privé peut-il offrir à notre continent une main gagnante ? Repenser le rapport État-secteur privé en Afrique, passe par des textes clairs, la formation des ressources humaines, le renforcement de la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux, les délits d’initiés, les mélanges des genres.
Au-delà, des grandes théories dans les salles climatisées, les réponses à ces questions déterminent la volonté de changer de fusil d’épaule. À un moment donné, il faut convenir que l’assistant est fatigué, l’assisté doit changer de posture et se réinventer.
Au chapitre politique, justement, la Côte d’Ivoire est installée sur des vagues impétueuses, à six mois de la présidentielle du 25 octobre 2025.
Un facteur important à prendre en compte, la politique. Les tensions permanentes, les crises pré et postélectorales, les violences, paralysent les efforts des acteurs du privé et favorisent les enrichissements illicites, le contournement des procédures légales.
Au chapitre politique, justement, la Côte d’Ivoire est installée sur des vagues impétueuses, à six mois de la présidentielle du 25 octobre 2025.
Le vieux parti, bousculé de toutes parts depuis le décès du Bouddha de Daoukro, en août 2023, essaie de contourner les différents obstacles sur son chemin. La démission de son jeune président, le dimanche 11 mai 2025, ouvre la voie à un congrès extraordinaire. Le bureau politique, réuni ce lundi 12 mai 2025, a proposé la date du mercredi 14 mai 2025 pour un congrès éclaté devant élire le nouveau président.
La démission du jeune président du vieux parti a pris partisans et opposants de court. Les esprits éclairés y voient une manœuvre pour échapper à la justice et protéger son parti.
Cependant, sa désignation, en qualité de président-délégué brûle les méninges. En fait, tout se passe comme si la présence même de l’ex-banquier suisse dans le jeu politique national et à l’intérieur du vieux parti est le véritable problème pour certains.
Ailleurs dans le monde, les pays du Golf deviennent incontournables à tous les niveaux. La preuve, le président des USA est en visite dans la région. Renforcement de la coopération stratégique avec l'Arabie Saoudite, mais aussi regard sur la résolution des crises dans le monde.
La chronique de Fernand Dédeh