légende
Apôtre Yapi Bony Boris, ancien membre statutaire, s’exprime pour la première fois après l’investiture du président Raymond Amon Koffi de l’EPCI et sa mise à l’écart du bureau exécutif.
Abidjan, le 24 octobre 2025 (crocinfos.net) – Ancien membre statutaire, l'Apôtre Yapi Bony Boris et candidat lors de l’élection à la présidence de l’Église de Pentecôte de Côte d’Ivoire (EPCI), s’exprime pour la première fois après l’investiture du nouveau résident Raymond Amon Koffi le 27 septembre 2025. Dans cet entretien exclusif, il revient sur son absence à la cérémonie, sa mise à l’écart du nouveau bureau exécutif et son engagement pour l’unité ecclésiale.
L’Apôtre Boris explique sa non-participation : « Je n’ai pas pu être présent pour des raisons de santé. L’Église était dirigée par l’Apôtre Raymond pendant six ans après le décès de notre père spirituel. Bien que cette période d’intérim ait été prévue pour trois mois, elle avait été prolongée avec l’accord du bureau exécutif. À l’issue de ces six années, des élections ont eu lieu, et tous les membres étaient invités. Malheureusement, je n’ai pu y assister. »
Interrogé sur son intégration au nouveau bureau, il précise : « Je n’ai reçu aucune sollicitation officielle. J’ai félicité personnellement le président élu et il m’a assuré que nous continuerions à travailler ensemble. Pourtant, plusieurs anciens membres statutaires, dont moi-même, ont été exclus du nouveau bureau. Je l’ai appris en même temps que tout le monde. »
Malgré son exclusion, l’Apôtre Yapi Boris appelle à la paix : « Mon rôle reste spirituel : prier, encourager, soutenir et veiller à ce que l’Église reste conduite par l’Esprit de Dieu et respecte ses textes fondateurs. L’unité ne doit jamais être compromise. La division ne produit rien de bon. J’invite tous les fidèles à cultiver le pardon et le respect mutuel. »
Sur l’élection, il déclare : « Ma candidature visait à garantir une retraite digne aux pasteurs et à doter les responsables régionaux de moyens adaptés. Quatre voix se sont portées sur moi, mais elles sont arrivées en retard. Cela montre que l’organisation peut être améliorée. Cette élection doit nous pousser à renforcer la transparence et la communication dans notre gouvernance. »
Le Pharisien