La Côte d’Ivoire politique bouillonne en ce samedi 14 juin, comme si toutes ses forces s’étaient donné rendez-vous ce même jour.

À Cocody, le PDCI-RDA, héritier du parti fondé par le père de la Nation, Félix Houphouët-Boigny, organise une marche pour exiger l’inscription de son président, Tidjane Thiam, sur la liste électorale en vue de l’élection présidentielle d’octobre 2025.

À Yopougon, le parti au pouvoir se réunit pour désigner son candidat à cette même échéance électorale. Comme dans les autres régions et districts du pays, le nom d’Alassane Ouattara s’impose comme le choix incontesté.

Hélas, à moins de quatre mois du scrutin présidentiel, des braises encore tièdes couvent sous les cendres. La paix est dans les discours, mais demeure incertaine dans les cœurs et les esprits.

Pendant ce temps, à Yamoussoukro, le plus jeune des prétendants, Antoine Assalé Tiémoko, député-maire de Tiassalé surnommé le "Kirikou" de la politique ivoirienne, célèbre le premier anniversaire de son mouvement politique "Aujourd’hui et Demain la Côte d’Ivoire" (ADCI).

En dépit des pluies abondantes qui se sont abattues dès l’aube sur le district d’Abidjan, militants et sympathisants des différentes formations politiques ont bravé les intempéries pour afficher leur capacité de mobilisation.

Voici le visage d’une Côte d’Ivoire que chérissent tous les artisans de paix et de prospérité. Hélas, à moins de quatre mois du scrutin présidentiel, des braises encore tièdes couvent sous les cendres. La paix est dans les discours, mais demeure incertaine dans les cœurs et les esprits.

Sériba Koné